9 novembre 2024 : AICS-SR était présente à Sete pour le 54ème anniversaire de la mort du Gal De Gaulle

9 novembre 2024 : AICS-SR était présente à Sete pour le 54ème anniversaire de la mort du Gal De Gaulle

54ème anniversaire de la mort du Général De GAULLE

Certes , ce 9 novembre 2024, ils n’étaient pas nombreux  mais ils avaient bravé la pluie battante pour commémorer , au Parc S.Veil à SETE , le 54ème anniversaire de la mort du Général de GAULLE.

En présence de cinq porte drapeaux ( dont celui de l’ANMONM de l’Hérault ) stoiques sous la pluie, M.H.MERZ,, adjoint au Maire de SETE , qui conduisait une petite délégation d’élus ,  a pris la parole ,a lu le testament de «l’Homme du 18 juin » qui ne souhaitait aucun honneur ou décorations posthumes  mais dont les obsèques ont été suivies par des millions de personnes à travers le monde.

 En clôturant cette sobre cérémonie  , il a invité l’assistance à observer une minute de silence avant d’entonner l’hymne national repris à cappella et remercier les porte drapeaux

Photos et texte  H. SABATIER à Sete

18 Juin 2024 : L’AICS-SR était présente à Sète pour  la cérémonie de Commémoration de l’Appel du 18 Juin 1940 fait à Londres par le Général de Gaulle

18 Juin 2024 : L’AICS-SR était présente à Sète pour la cérémonie de Commémoration de l’Appel du 18 Juin 1940 fait à Londres par le Général de Gaulle

COMMEMORATION DE L APPEL DU 18 JUIN 1940 A SETE

Ce jour , à 11h00 , au Parc Simone Veil à SETE , a eu lieu la commémoration de, l’Appel du 18
juin 1940..
Après le lever des couleurs par M.ALONSO , fils d’un « Français Libre» , la voix très
caractéristique du Général de Gaulle , s’est élevée dans un grand silence observé par les participants
M.F. COMMEINHES , maire de Sète , a lu le message de Mme P.MIRALLES , Secrétaire d’Etat
auprès du Ministre des Armées, Chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire,
Les gerbes , dont l’une en forme de croix de Lorraine , dont de M.ALONSO a été déposée par ce
dernier avant celles des autorités administratives.
L’hommage aux morts a suivi avant l’Hymne national , repris à cappella , avant le remerciement
aux huit porte drapeaux dont celui des Médaillés Militaires et l’ordre national du Mérite

Texte H. SABATIER

 

15 février 2024 : 73è  ANNIVERSAIRE DE LA BATAILLE DE   JIPYEONG-RI (Guerre de Corée) du 13 FÉVRIER 1951 AU 16 FÉVRIER 1951

15 février 2024 : 73è  ANNIVERSAIRE DE LA BATAILLE DE   JIPYEONG-RI (Guerre de Corée) du 13 FÉVRIER 1951 AU 16 FÉVRIER 1951

73è  ANNIVERSAIRE DE LA BATAILLE DE   JIPYEONG-RI

 Le 15 février 2024 , à YANGPYEONG ( Corée du Sud ) une unité de l’Armée de terre coréenne , a organisé une cérémonie célébrant la victoire de la bataille de Jipyeong-ri ( anciennement Chipyoung-ni) du bataillon français , devant le monument commémoratif  et ce , en présence  de l’Ambassadeur de France Philippe BERTOUX;

La 2ème division d’infanterie américaine et le Bataillon Français de l’ONU ont combattu contre la 39ème division de l’armée chinoise;

 Ce bataillon  Français, rattaché au 23ème égiment d’Infanterie de l’Armée américaine , s’est retrouvé encerclé par des forces chinoises très supérieures en nombre ( de l’ordre de 1 à 10  )et à l’issue d’une bataille meurtrière de  trois jours,  est parvenu à se dégager et même à stopper l’avancée chinoise.

 Cela a constitué la première victoire des forces de l’ONU contre l’Armée Populaire Chinoise.

Il est à noter que ce bataillon  dont les premiers soldats sont arrivés en novembre 1950 a été le premier à incorporer des soldats combattants sud- coréens.

 Texte H.SABATIER

 

 

Philippe koenigswerther

Philippe koenigswerther

Philippe Koenigswerther
(Mandrille) – Secteur Hangar

Né le 21 juillet 1918 à Dinard (Ille-et-Vilaine) ; exécuté sommairement le 1er
septembre 1944 au camp de Natzweiller-Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) 
Philippe Koenigswerther alias « Mandrille« , » Genêt », « N10 » était le fils de
Albert Léopold, négociant, de nationalité belge, âgé de 39 ans et de Grace King,
sans profession, âgée de 33 ans. Il était célibataire. Il avait la possibilité de vivre
en sécurité, riche et beau aux Etats Unis, où l’attendait un gros héritage, mais il
eut la volonté, malgré la demande naturelle de protection de ses parents, de s’en
détourner pour aller affronter par patriotisme les dangers encourus : « non ! moi
Philippe, je refuse de m’enfuir, je suis né français et je m’engage comme soldat
pour affronter la guerre ».
PhiilippeKoenigswerther a rallié les FFL et s’est engagé au sein de la 1re
Compagnie d’Infanterie de l’Air.
Breveté à Ringway en avril 1941, il a suivi la formation à la lutte clandestine. Alors
que la 1re CIA embarque en juillet pour le Moyen-Orient (et intègrera la Brigade
SAS), Philippe et une partie de la compagnie intègrent les SR à la Station 36. (1) Il
fut intégré au Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) après sa
formation en juillet 1941.
En juillet, les relations entre le général de Gaulle et le gouvernement britannique
se tendirent si violemment que le service SOE reçut l’ordre de ne plus travailler
avec le BCRA que pour expédier les affaires courantes. Ceci amena un retard de
près de six semaines dans l’envoi de nouvelles missions
« Action ». Le BCRA ne recommença en effet les parachutages que dans la nuit du
29 au 30 août. Cette nuit-là, Lencement, sous le pseudonyme de « Cip », partit
pour Vichy pour une mission technique qui fut appelée « Trombone ». Un
opérateur, Philippe Koenigswerther, lui fut envoyé au début de novembre
lorsqu’il eut achevé son entraînement.

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Nicole Proux écrit :
« En novembre 1941, Philippe Koenigswerther, rodé pour la recherche des
renseignements maritimes, est parachuté en Dordogne mais au mauvais endroit
à la suite d’une erreur de pilotage. Egaré, contraint d’abandonner son poste
émetteur, il cherche vainement pendant 9 mois, un contact avec les gens du
service. Finalement, récupéré par le réseau Alliance, il propose à Marie-
Madeleine Fourcade d’accomplir sous ses ordres, la mission que le Service lui
avait confiée sur les côtes atlantiques : « Employez-moi, dit-il à Marie Madeleine
Fourcade, je suis radio, je suis rodé pour la recherche du renseignement
maritime, envoyez-moi là où je devrais être depuis des mois, sur la côte
atlantique… ». Après confirmation de son histoire par l’IS, il devient le chef du
secteur Bordeaux-La Rochelle avec l’aide de Jean Kiffer son adjoint  et le
soutien de Pierre Audevie, un cheminot qui connaît bien la région . Il va créer
dans ce secteur codé « Hangar » une des pièces manquantes du sous réseau
« Sea Star » spécialisé dans le renseignement maritime.
Se recommandant d’un lointain cousin, Philippe Koenigswerther prend contact à
La Rochelle avec Jean Godet capitaine de réserve, qui est alors un prisonnier de
guerre libéré. Avant d’accepter, Godet très méfiant lui demande de lui fournir
comme référence le nom de gens du réseau d’autres secteurs géographiques qu’il
pourrait connaître. Il lui demande également de faire passer à la BBC un message
personnel de reconnaissance (« le lapin porte des chaussettes blanches »).
Rassuré par les résultats, il accepte de devenir le chef du secteur rochelais, sous
le pseudonyme de « Antilope ». Il est secondé par son beau frère, le Capitaine de
la Motte-Rouge (« Méhari ») responsable du centre de démobilisation à La
Rochelle. Leur première mission consiste à faire le relevé du réseau de
fortifications que le commandement allemand a entrepris de construire autour
de La Rochelle et sur la côte. Il s’agit de surveiller l’avancement des travaux,
dénombrer et situer exactement les blockhaus, déterminer leur équipement, leur
but stratégique.
L’année 1943 voit le groupe s’élargir et s’organiser. Dès janvier, Philippe
Koenigswerther met Jean Godet en relation avec deux grutiers des chantiers
navals Delmas-Vieljeux : Frank Gardes dit « Homard » et son beau frère Louis
Gravot alias « Cabillaud », tous les deux professionnellement bien placés pour
surveiller les mouvements des navires de guerre et surtout ceux des sous marins
à la base de La Palice. Leur beau frère commun Pierre Audevie (« Marco »)
membre du réseau Alliance à Bordeaux, les a convaincus de le rejoindre dans la
Résistance. Grâce à « Marco » qui est chauffeur de locomotive, Mandrille
camouflé dans le tender, peut se déplacer discrètement dans tout le Sud-
ouest. ».

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Considéré comme un élément d’élite, l’Intelligence Service, interrogée par Marie
Madeleine Fourcade, est enchanté qu’un pareil gaillard soit des leurs et à
disposition par l’intermédiaire de l’Alliance. Il faut spécifier que le BCRA a donné
son accord à Marie Madeleine Fourcade pour ce « transfuge » via l’adjoint du
Colonel Passy, le colonel « Manuel ».
Et le massacre des sous-marins, beaucoup d’Allemands et quelques Italiens, par
la Royal Navy commence au large des côtes aquitaine et charentaise. Seuls les
résultats obtenus par Jacques Stosskopf, le héros de Lorient, ingénieur de la
Marine, qui joue au collaborateur pour mieux renseigner les Britanniques, sont
comparables.
Philippe Koenigswerther, dit « Mandrille », rend compte : « le 8 décembre (1942),
des forceurs de blocus japonais et des bâtiments allemands ont sauté dans
l’estuaire. Les Britanniques, une dizaine d’hommes des commandos, sont venus
en Dinghy et ont posé les mines magnétiques aux bons endroits ».
Ce que Mandrille ne sait probablement pas encore, c’est que le colonel
Kauffmann, son responsable,  a pris part à la fête. Ila été chargé par Londres de
vérifier les informations de Koenigswerther, de C. Boileau et de leurs camarades.
Les anglais ne croient pas à la présence des japonais à Bordeaux : pas possible
qu’ils aient traversés tous les dispositifs de surveillance navale alliés depuis
l’extrême Orient ! Par contre ils connaissaient les conditions de sécurité dans
lesquelles les opérateurs radios d’Edouard Kauffmann émettent : ça se passe le
plus souvent dans les champs de topinambours de son domaine de Rivaux. Et ils
ont confiance en « Criquet », le nom de code du colonel.
« Radio-Topinambours » confirme que le secteur côtier a dit la vérité. La réponse
d’Outre-manche tombe : « Nous faisons le nécessaire ». Edouard Kauffmann
réalise que les bombardiers de la RAF vont frapper avant le déchargement des
cargaisons, si précieuses pour l’industrie d’armement du Reich. Or les bateaux
sont amarrés aux quais du port situé dans l’agglomération. Il fait envoyer un
nouveau message : « pas de bombardement par avions. Voyez position sur quais
au milieu de la ville. Trop de pertes pour population civile. Si vous bombardez, je
ne vous dis plus rien ». Bien entendu il a fallu chiffrer ce renseignement, presque
une prière, avec un ton un peu sec à la fin même si le colonel, surmontant sa
culture Maurassienne admire maintenant le courage des peuples Britanniques.


D’habitude les anglais mettent deux jours pour répondre. Là, au bout de 10
minutes : « Ne vous fâchez pas, surtout en ce moment. Faisons le nécessaire. »
On parle d’égal à égal entre Sarlat et Londres !
L’une des nuits suivantes des explosions retentissent dans la Gironde. Au lever
du jour, on ne voit plus les navires japonais et allemands : ils sont au fond de
l’eau.

Le Dresden et le Tannenfels

quai Carnot Port de Bordeaux.
Pas un avion, n’a été entendu dans le ciel. Les commandos ont opéré comme le
racontera Mandrille à Malfonds. (Faits d’arme cité dans le bulletin  « l’Agent de
Liaison » de février 1953 et dans « l’Apha » n° 126 du 4eme trimestre 2004 de
l’association des anciens élèves de l’école militaire de l’Air).
Il fut arrêté le 8 décembre 1943 à la suite du démantèlement du réseau Alliance
par l’Abwehrstelle et déporté sous la classification « NN » (« NachtundNebel »-
« Nuit et Brouillard ») à destination du camp de Schirmeck (Bas-Rhin), où il arriva
par le convoi du 29 avril 1944 et fut interné au block 10 avec les autres hommes
du réseau.
Devant l’avance alliée les 107 membres du réseau Alliance détenus à Schirmeck,
dont Philippe Koenigswerther, furent sur ordre du Haut commandement de la
Wehrmacht (OKW) à Berlin, transférés en camionnette par fournées de 12 vers le
camp de concentration du Struthof, où ils furent dans la nuit du 1er au 2
septembre 1944, abattus d’une balle dans la nuque à la chambre d’exécution puis

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incinérés directement dans le four crématoire du camp, situé dans le même
bâtiment.
Distinctions :
Il fut décoré de la croix de guerre 1939-1945 avec Palmes, de la croix de chevalier
de la Légion d’honneur et de la médaille de la Résistance et déclaré « Mort pour
la France » le 16 octobre 1946.
Rédaction Nicole Proux et association l’Alliance
Sources: Nicole Proux – MémorialGenWeb. — Wikipédia « Réseau Alliance » et
« camp de concentration de Natzweiler-Struthof ». — Marie-Madeleine Fourcade
« L’Arche de ¨Noé » Fayard 1968. — Auguste Gerhards « Tribunal de guerre du 3e
Reich », Archives historiques de l’armée tchèque, à Prague. — « Les rues de
Bordeaux » de Roger Galy mise à jour EricChaplain, Éditions des régionalismes
1997/2010. — « Mémoires du chef des services secrets de la France libre »,
colonel PASSY, ed. Odile Jacob – Sources internet diverses. — État civil –
Edouard Kauffmann de Louis Morgat, Mai 2005. Famille Koenigswerther.
(1) David Portier
 Il possède un cénotaphe à son nom au cimetière de Passy, à Paris 16e.
avec une plaque portant l’inscription « à la mémoire de notre bien-
aimé ».
 Une rue de Bordeaux porte le nom de capitaine Koenigswerther.
 Son nom figure sur la plaque commémorative de la base sous-marine à
Bordeaux, sur la plaque commémorative de l’école libre des Sciences
politiques, à Paris 7e et sur la plaque commémorative du camp de
concentration du Struthof – réseau S.R. Alliance à Natzwiller