par | Mai 13, 2025 | Uncategorized


Branche des opérations morales de l’OSS : Propagande de la Seconde Guerre mondiale
L’Office of Strategic Services (OSS) a été créé en 1942 en tant que première agence centralisée de renseignement et d’opérations spéciales des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Créé sous la direction du président Franklin D. Roosevelt et dirigé par le général William J. Donovan, l’OSS a joué un rôle essentiel dans la collecte de renseignements, le soutien aux mouvements de résistance, les sabotages et le lancement de campagnes d’influence secrètes en Europe, en Asie et en Afrique du Nord. Partant du principe que gagner une guerre exigeait plus que la force militaire conventionnelle, l’OSS a introduit une nouvelle forme de guerre – la guerre psychologique – visant à façonner la perception de l’ennemi, à saper le moral et à influencer les comportements depuis l’arrière des lignes ennemies. C’est ainsi que la branche des opérations morales de l’OSS a été créée.
L’une de ses branches les plus importantes et les plus originales était la branche des Opérations Morales (OM) mentionnée plus haut, chargée de la propagande secrète, des campagnes de désinformation et des opérations psychologiques (psyops). S’inspirant du Political Warfare Executive (PWE) britannique, la branche OM se spécialisait dans ce que l’on appelait la « propagande noire » : des opérations utilisant de faux documents, de fausses stations de radio, des rumeurs et des tracts subversifs pour tromper les forces de l’Axe et manipuler l’opinion publique. En imitant des sources authentiques et en infiltrant les réseaux d’information ennemis, la branche OM cherchait à semer la confusion, la méfiance et, à terme, l’effondrement interne.
Bien que dissous en 1945, l’OSS, et notamment sa branche des opérations morales, a jeté les bases des opérations de renseignement et d’influence américaines modernes. Ses méthodes, son personnel et sa réflexion stratégique ont ensuite façonné des institutions telles que la Central Intelligence Agency (CIA) et les unités d’opérations psychologiques (PSYOP) de l’armée américaine . L’héritage de l’OSS reste essentiel pour comprendre l’évolution de la guerre de l’information et le rôle de l’influence secrète dans les conflits contemporains.
Images provenant de : PsyWar.Org
1 Contexte historique de la branche des opérations morales de l’OSS
La Branche des Opérations Morales (MO) a été créée au sein du Bureau des Services Stratégiques (OSS) le 3 mars 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale. Le directeur de l’OSS, William « Wild Bill » Donovan, a fondé la branche MO après avoir constaté l’impact considérable de la propagande nazie et constaté l’absence de capacité comparable des États-Unis. Il était convaincu que l’effort de guerre allié nécessitait sa propre branche de guerre psychologique pour attaquer le moral de l’ennemi.
Donovan soutenait depuis longtemps que la guerre devait cibler l’esprit de l’ennemi autant que ses troupes et son territoire. Dans un discours de 1942, il affirmait que s’attaquer au moral d’un ennemi revenait à « s’attaquer au facteur décisif, car c’est la force de sa volonté qui détermine la durée des guerres… et le jour de l’effondrement final ». Cette philosophie a guidé la création du MO : une branche dédiée à la propagande « noire » – des opérations d’influence secrètes déguisées en opérations ennemies – visant à saper la volonté des soldats et des citoyens de l’Axe.
Donovan s’est inspiré du succès britannique en matière de guerre psychologique. L’OSS avait un proche homologue britannique, le Political Warfare Executive (PWE), spécialisé dans la propagande clandestine. L’OSS a vaguement calqué la nouvelle branche des opérations morales sur les méthodes du PWE. Dès le départ, la charte du MO était d’utiliser « toutes mesures de subversion autres que la force physique » pour semer la confusion, tromper et démoraliser l’Axe. Aux yeux de Donovan, ces tactiques de persuasion et de tromperie étaient l’équivalent moderne de la guerre de siège, visant à affaiblir l’ennemi de l’intérieur. La création du MO a comblé une lacune critique dans les capacités américaines. Elle a complété les autres branches de l’OSS, telles que les Opérations spéciales pour le sabotage et le Renseignement secret pour l’espionnage, en créant une unité spécifiquement dédiée à la guerre psychologique. [ source , source , source , source ]

Le symbole de la branche des opérations morales de l’OSS [ source ]
2 Structure de la branche des opérations morales de l’OSS
L’OSS a divisé la branche des opérations morales (MO) en cinq sections spécialisées, chacune chargée d’exécuter des facettes spécifiques de la guerre psychologique secrète.
Le Détachement des Communications Spéciales gérait les opérations de propagande de combat en coordination directe avec les unités de l’armée américaine en Europe, veillant à ce que les mouvements sur le champ de bataille soient renforcés par des tactiques psychologiques sur mesure. La Division Radio supervisait les émissions radiophoniques clandestines, diffusant des contenus subversifs imitant les sources ennemies afin de saper le moral des forces de l’Axe. La Division des Contacts Spéciaux jouait un rôle de liaison, diffusant de la propagande auprès des groupes de résistance et de partisans dans les territoires occupés. Parallèlement, la Division des Publications et des Campagnes produisait un large éventail de tracts, de pamphlets et de supports de campagne de chuchotement destinés à diffuser des récits faux ou démoralisants. Enfin, la Division Étrangère menait diverses opérations à l’étranger, adaptant souvent ses stratégies psychologiques aux contextes culturels et linguistiques locaux. Ces cinq divisions travaillaient en tandem pour apporter un soutien psychologique complet aux opérations de l’armée américaine dans le monde entier.
En 1945, la Branche des Opérations Morales avait établi un réseau mondial de stations de terrain, généralement situées aux côtés des avant-postes de combat ou de renseignement de l’armée américaine. Celles-ci comprenaient des stations en Algérie, en Égypte, en France, en Grande-Bretagne, en Suède (deux sites) et six sites distincts en Italie, reflétant l’étendue géographique des opérations de la Branche des Opérations Morales. Parmi celles-ci, la station de Londres était la plus importante stratégiquement, servant de plaque tournante principale pour la planification et la coordination des opérations en Europe. Grâce à cette structure décentralisée mais hautement coordonnée, la Branche des Opérations Morales mena de vastes campagnes psychologiques visant à tromper l’Axe, à enhardir les mouvements de résistance et à accélérer l’effondrement de l’ennemi de l’intérieur. [ source ]

Photographie d’une note interne montrant la coordination entre le Bureau américain d’information sur la guerre et la branche des opérations morales de l’OSS pour insérer de la propagande secrète dans les émissions publiques. [ source ]
3 chiffres clés de la branche des opérations morales de l’OSS
3.1 William J. Donovan
Photographie de William J. Donovan [ source ]

L’architecte du renseignement centralisé américain
William « Wild Bill » Donovan est connu comme le père du renseignement centralisé américain. Héros de guerre décoré et avocat, il a dirigé l’Office of Strategic Services (OSS) de 1942 à 1945, une organisation qui est devenue le précurseur de la Central Intelligence Agency (CIA). Donovan a été le premier Américain à recevoir les quatre plus hautes distinctions nationales : la Medal of Honour, la Distinguished Service Cross, la Distinguished Service Medal et la National Security Medal.
Né à Buffalo, dans l’État de New York, Donovan étudia d’abord pour devenir prêtre catholique avant de se tourner vers le droit et le service militaire. Sa bravoure durant la Première Guerre mondiale lui valut le surnom de « Wild Bill ». Sa carrière dans le renseignement débuta pendant la Première Guerre mondiale et se poursuivit tout au long des années 1920 et 1930, lors de missions d’enquête en Europe. En 1941, le président Franklin D. Roosevelt le nomma à la tête du Bureau de coordination de l’information (COI), qui deviendra plus tard l’OSS. Sous sa direction, l’OSS se livra à des activités d’espionnage, de sabotage et de guerre psychologique en Europe et en Asie. Il joua un rôle essentiel dans le soutien à la Résistance française et aux opérations en Birmanie.
Malgré ses réussites, Donovan et l’OSS essuyèrent des critiques, notamment de J. Edgar Hoover, du général MacArthur et du président Truman. Après la guerre, Donovan reprit ses études de droit, participa aux procès de Nuremberg et fut plus tard ambassadeur des États-Unis en Thaïlande.
Le rôle de Donovan dans la formation de la branche des opérations morales de l’OSS
William J. Donovan, à la tête de l’OSS, était l’architecte en chef et le fervent défenseur de la branche des opérations morales. Il accordait une grande importance aux tactiques psychologiques et veillait à ce que le MO dispose des ressources et d’un soutien de haut niveau. Donovan recruta également certains des esprits créatifs les plus éminents des États-Unis pour façonner et diriger la propagande de l’OSS. Le dramaturge Robert E. Sherwood, lauréat du prix Pulitzer, joua un rôle clé dans la création du MO. Sherwood avait été directeur de la propagande internationale pour l’Office of War Information (OWI) (l’organe de propagande ouverte du gouvernement américain). Il fut également un proche conseiller de Donovan. Il contribua à la définition de la mission du MO et à la coordination de la stratégie entre l’OSS et l’OWI. Une autre figure influente fut le poète et bibliothécaire du Congrès Archibald MacLeish, qui conseilla Donovan sur la politique de guerre psychologique. MacLeish dirigea le Bureau des faits et des chiffres de l’OWI et consulta les unités d’analyse de l’OSS pour garantir que les messages de propagande reposaient sur des recherches solides. [ source , source , source ]
3.2 Élisabeth « Betty » McIntosh

Photographie d’Elisabeth McIntosh [ source ]
Tandis que Donovan fixait les orientations du MO depuis Washington, les opérations quotidiennes étaient gérées par des spécialistes de l’OSS. Nombre d’entre eux venaient du journalisme, de la publicité et du monde universitaire. Par exemple, Elisabeth « Betty » McIntosh, ancienne journaliste, était l’une des rares femmes du MO. Elle fut recrutée à la section Extrême-Orient de la branche pour ses talents d’écriture et sa maîtrise du japonais. Les équipes du MO comprenaient des rédacteurs, des rédacteurs, des artistes, des dessinateurs et des producteurs radio – « principalement des professionnels des médias », comme McIntosh l’a décrit plus tard. Ils opéraient sous la direction du directeur adjoint de la guerre psychologique de l’OSS, aux côtés de la branche des opérations spéciales de l’OSS. La structure du MO associait souvent ses plans de propagande à des opérations de guérilla pour les soutenir. [ source , source ]
4 opérations notables
4.1 Opération Cornflakes

Photo des faux timbres Hitler de l’OSS [ source ]
Lancement d’une campagne secrète de guerre psychologique
L’Office of Strategic Services (OSS) lança l’opération Cornflakes début 1945, une initiative secrète de guerre psychologique. Elle s’inscrivait dans une campagne plus vaste visant à saper le moral allemand de l’intérieur. L’opération visait à exploiter le système postal allemand en insérant directement dans les foyers civils du Troisième Reich du faux courrier contenant de la propagande antinazie.
L’idée fut concrétisée le 5 février 1945, lorsque des chasseurs-bombardiers américains P-38 attaquèrent un train postal allemand à destination de Linz, en Autriche. Après la frappe initiale, le personnel de l’OSS largua huit sacs postaux remplis de fausses lettres et de journaux parmi les débris. Les agents de l’OSS confectionnèrent soigneusement ces sacs pour qu’ils ressemblent à des envois postaux officiels, en utilisant d’authentiques adresses allemandes, de véritables adresses de retour d’entreprises et des timbres-poste imitant les versions officielles, certains subtilement modifiés pour représenter le visage d’Adolf Hitler sous la forme d’un crâne.
Stratégie et exécution
L’objectif stratégique était que la poste allemande récupère et distribue à son insu le faux courrier aux côtés du courrier légitime, délivrant ainsi la propagande alliée directement dans les foyers allemands. Cette méthode était considérée comme plus sûre et plus efficace que les distributions de tracts publics, car les civils étaient plus susceptibles de lire des contenus subversifs en privé, loin de la surveillance de la Gestapo. L’opération fut surnommée « Cornflakes », évoquant l’image des citoyens allemands lisant Das Neue Deutschland – un faux journal antinazi produit par l’OSS – au petit-déjeuner.
Entre février et avril 1945, l’OSS a exécuté 20 missions. 320 sacs postaux contenant environ 96 000 fausses lettres et journaux ont été largués dans le sud de l’Allemagne et en Autriche. Les agents de l’OSS ont soigneusement comparé le faux courrier aux itinéraires et aux dates de distribution des véritables courriers, augmentant ainsi les chances d’infiltration du système postal allemand.
Impact et défis d’expansion pour l’OSS
Malgré les difficultés logistiques, notamment la destruction massive des infrastructures et le déplacement de civils dû aux bombardements alliés, certains faux documents parvinrent à leurs destinataires. Les interrogatoires de prisonniers allemands menés après la guerre confirmèrent que des soldats avaient reçu des exemplaires de Das Neue Deutschland grâce à ces parachutages. Cela déclencha une vague d’enquêtes et d’arrestations de la Gestapo. L’OSS considéra l’opération comme un succès. Il estima qu’elle avait sapé le moral, alimenté la méfiance au sein des rangs nazis et renforcé le sentiment d’une résistance interne croissante.
Alors que la guerre touchait à sa fin, l’OSS tenta d’étendre son opération en larguant des millions d’exemplaires supplémentaires de Das Neue Deutschland à l’aide de bombardiers lourds. Cette opération dépassa les 75 000 exemplaires standard distribués auparavant par l’intermédiaire d’agents. Cependant, cette expansion suscita des tensions avec la branche de guerre psychologique du quartier général des forces alliées. Celle-ci craignait que le fait de placer la propagande « noire » de l’OSS à proximité de ses propres documents « blancs » ne compromette les deux campagnes. Pour y remédier, l’OSS créa une version réduite de Das Neue Deutschland , qualifiée de « réimpression capturée ». L’OSS commença à distribuer jusqu’à un million d’exemplaires par semaine, pour finalement en distribuer plus de 10 millions à la fin de la guerre.
Outils de falsification et de sabotage psychologique
La falsification était au cœur de la stratégie des Opérations Morales. En collaboration avec le Bureau de la Guerre Politique britannique, l’OSS produisit une gamme de contrefaçons, outre des journaux et des lettres, notamment :
- Timbres-poste représentant Heinrich Himmler à la place d’Hitler, suggérant un changement de pouvoir interne.
- Cartes de rationnement, documents civils, ordres de mission militaires et permis de congé.
- Fausse monnaie, parfois avec de la propagande imprimée au verso, promettant des rations ou des privilèges aux troupes qui se rendraient avec.
Pour démoraliser davantage les forces ennemies, l’OSS et sa branche recherche et développement, en collaboration avec leurs homologues britanniques, ont également conçu des gadgets visant à saboter le moral des troupes. Parmi ceux-ci figuraient des stylos à encre explosive et des munitions piégées – fabriquées dans des calibres allemands et remplies d’explosifs puissants – destinées à détruire les armes et à blesser mortellement les soldats qui les utilisaient.
Bien que l’opération Cornflakes ait été confrontée à des obstacles logistiques et à des risques opérationnels, elle a constitué l’une des opérations psychologiques les plus innovantes et les plus directes menées pendant la guerre, mêlant falsification, tromperie et diffusion stratégique pour frapper au cœur même de la sphère d’information intérieure de l’ennemi. [ source , source , source , source , source ]
5 Conclusion
La branche des opérations morales de l’OSS a joué un rôle essentiel dans la campagne de guerre psychologique alliée pendant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à des tactiques innovantes telles que la propagande noire, la falsification de documents, les émissions radiophoniques secrètes et des opérations comme les Cornflakes , elle a réussi à saper le moral de l’ennemi, à semer la confusion et à exploiter les divisions internes au sein des puissances de l’Axe. Bien que souvent éclipsées par les opérations militaires traditionnelles, les actions de la branche des opérations morales ont prouvé que l’information, la tromperie et la manipulation psychologique pouvaient être de puissants outils de guerre, jetant les bases des opérations psychologiques et des campagnes d’influence modernes utilisées aujourd’hui par les agences de renseignement.
par | Mai 13, 2025 | Moments d'histoire, Uncategorized


Objectif
L’Institut de recherche en études européennes et américaines (RIEAS) vise à améliorer la compréhension des affaires internationales en créant un cadre propice à la réflexion créative, aux discussions franches et à la diffusion impartiale de réflexions multidisciplinaires et d’idées innovantes. Une attention particulière est accordée aux domaines suivants :
ü Relations transatlantiques ;
ü Études du renseignement et terrorisme ;
ü Amélioration de l’analyse du renseignement
; ü Coopération en matière de renseignement ;
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ü Sécurité internationale ;
ü Études balkaniques et méditerranéennes ;
ü Études critiques ;
ü Sécurité et renseignement dans le secteur privé.
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L’Institut de recherche en études européennes et américaines (RIEAS) cherche à atteindre son objectif à travers :
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Philani Dhlamini, (MA), Revue africaine d’études du renseignement, Université du Zimbabwe, Zimbabwe
Erik Kleinsmith, (PhD), Université militaire américaine (AMU/APU), États-Unis
Vasilis J. Botopoulos (PhD), recteur et directeur général, Université Webster (Campus d’Athènes), Grèce
Prof. S. John Tsagronis (PhD), Institut de politique mondiale, États-Unis.
Ruben Arcos (PhD), Chaire Services de renseignement et systèmes démocratiques, Université Rey Juan Carlos, Espagne
Robert J. Heibel, Fondateur et Business Developer, Institute for Intelligence Studies, Université Merchyhurst, États-Unis
Pr. Joseph Fitsanakis (PhD), Coastal Carolina University, États-Unis
Don McDowell (MAIPIO, CCA) Principal, College of Intelligence Studies (Royaume-Uni)
Keshav Mazumdar (CPO, CRC, CMAS, ATO) Renseignement, Certified Master Antiterrorism Specialist
Pr. Daniel Pipes (PhD), Directeur, Middle East Forum
Pr. Miroslav Tudjman (PhD), Université de Zagreb et ancien directeur des services de renseignement croates
Dr. Philip HJ Davis, (PhD), Directeur, Brunel Center for Intelligence and Security Studies
Français Le colonel (ret.) Virendra Sahai Verma, ancien officier du renseignement militaire indien
Prof. Anthony Glees (PhD), directeur, Centre d’études sur la sécurité et le renseignement, Université de Buckingham
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Prof. Siegfried Beer (PhD), directeur, Centre autrichien d’études sur le renseignement, la propagande et la sécurité
Prof. Artur Gruszczak (PhD), Université Jagellonne de Cracovie, Pologne
Prof. Jordan Baev (PhD), Académie nationale de défense GS Rakovsky, Bulgarie
Dr. Julho Kotakallio, (PhD), Université d’Helsinki, Finlande
Prof. Iztok Podbregar (PhD), Université de Maribor, ancien conseiller à la sécurité nationale du président de la République de Slovénie, ancien chef de la défense (CHOD), ancien directeur de l’Agence slovène de renseignement et de sécurité, ancien secrétaire du Conseil national de sécurité slovène.
Professeur Gregory F. Treverton (PhD), Conseil national du renseignement
Julian Droogan (PhD), rédacteur en chef, Journal of Policing, Intelligence and Counter Terrorism, Université Macquarie, Australie.
Français Professeur Antonio Diaz, (PhD), Université de Cadix, Espagne
Professeur Thomas Wegener Friis (PhD), Université du Danemark du Sud
Demitrios Krieris (MA), Major de police, Unité CEPOL, Grèce
Ron Schleifer (PhD), Centre de recherche Ariel pour la défense et la communication, Israël
Zijad Bećirović, Directeur, Institut international IFIMES, Slovénie
M. Stuart Allen, (ACFEI ; ABCHS ; ASIS ; IEEE ; AES 😉 Président, Criminologue et enquêteur médico-légal en chef des preuves enregistrées secrètement, au Legal Services Group, IMSI (États-Unis)
Professeur Sohail Mahmood (PhD), Université islamique internationale, Pakistan
Ruth Delaforce (PhD), Chercheur associé, Centre d’excellence en matière de police et de sécurité, Australie
Professeur Hussein Solomon (PhD), Université de l’État libre, Afrique du Sud
Professeur Rohan Gunaratna (PhD), Centre international de recherche sur la violence politique et le terrorisme (ICPVTR), Singapour
Quantin de Pimodan, Auteur, Analyste de sécurité, France.
Corrina Robinson (PhD), présidente, On Mission LLC, États-Unis.
Paul S. Lieber (PhD), Joint Special Operations University, États-Unis.
Pr Marc Cools (PhD), Université de Gand, Belgique.
Andres de Castro Garcia (PhD), Universidad Nacional de Educacion a Distancia (UNED), Espagne.
Pr Darko Dimovski (PhD), Université des NIS, Serbie.
Athanasios Th. Kosmopoulos (LLM), Ministère de la Politique numérique, des Télécommunications et des Médias, Grèce.
M. Musa Khan Jalalzai, auteur et expert en sécurité.
Ioanna Iordanou (PhD), Université d’Oxford Brookes, Royaume-Uni.
Pr Nicholas Eftimiades, auteur, Université d’État de Pennsylvanie-Harrisburg, États-Unis.
Aditya Tikoo (MA), Conseil mondial de lutte contre le terrorisme, Inde.
Hriday Ch Sarma, (PhD), Caucase – Asia Center, Inde
Associés de recherche
Robbin Griffith, Études d’Europe centrale et orientale
Marina Artemeva, Études du Caucase du Nord
William Tucker, Études de sécurité nationale des États-Unis
Prem Mahadevan (PhD), Études de contre-espionnage indien
Christodoulos Ioannou (MA), Études du renseignement européen
Nikolas Stylianou (MA), Chypre et études européennes
Konstantinos Saragkas, (MSc, LSE), PESD/Coopération européenne en matière d’armement
Nickolaos Mavromates (MA), Relations gréco-israéliennes
Support technique et administratif
Anna Mavriki , Soutien administratif
par | Mai 9, 2025 | Délégation Sud-Ouest, Uncategorized
Le Délégué de l’Aude Hervé BOISSONADE accompagné de plusieurs membres AICS-SR était présent aux cérémonies du 8 mai à TREBES avec revue des troupes et dépôt de gerbes au monuments aux morts.
TREBES VILLE OU LE COLONEL ARNAUD BELTRAM EST TOMBE AU CHAMPS D HONNEUR PAR SACRIFICE EN SE SUBSTITUANT A L OTAGE.
Merci à Monsieur le Maire Eric MENASSI pour l’accueil réservé aux représentants de AICS-SR voir à la place 12 du marquage au sol ou notre place est inscrite.
Hervé BOISSONADE
Délégué départemental de l’Aude et Haute Garonne

par | Mai 8, 2025 | Uncategorized
Site : https://www.aics-sr.com
- Au sein des services de renseignements, des hommes et des femmes courageux travaillent dans l’ombre pour assurer la sécurité de notre nation, tout en développant leurs connexions internationales. Leurs contributions souvent méconnues méritent d’êtres honorées et reconnues.
C’est dans cet esprit que l’Association Internationale des Combattants et Sympathisants-Services de Renseignements AICS-SR a vu le jour. Regroupant des individus passionnés par la défense de notre pays, cette association offre un espace national et international pour célébrer les héros méconnus et préserver leur héritage. Pour rappel, le renseignement quel qu’en soit son origine a pour but de préparer la prise de décision de ceux qui ont la responsabilité de notre défense et de notre sécurité. Le renseignement s’exerce donc dans un domaine très large qu’il soit pour les besoins militaires, économiques, anti-terroristes etc… Et il s’est exercé et s’exerce toujours dans tous les milieux.
L’Association Internationale des Combattants et Sympathisants-Service de Renseignements a un objectif clairement défini dans ses statuts.
Mais au-delà de ce cadre juridique, l’essence même des AICS-SR est de rendre hommage aux femmes et hommes qui ont servi dans les services de renseignements. Elle vise également à promouvoir la compréhension et l’appréciation du rôle vital que jouent ces services dans la préservation de notre sécurité nationale. Au moyen de conférences, d’expositions, publications lors d’évènements historiques, elle cherche à sensibiliser le public sur l’importance du renseignement et à préserver le souvenir des sacrifices consentis par ces combattants de l’ombre. Mais que serait tout cela sans la transmission auprès de la jeunesse des actes héroïques de ces hommes et femmes qui par leur sacrifice nous ont montré quelle était la voie de la liberté, et par leur engagement et leur résilience ont préservé les valeurs de notre République.
Afin de nous enrichir mutuellement de nos expériences. Des synergies seront crées avec elles pour préparer des rencontres et des actions de tourisme mémoriel qui seront organisées au profit de la génération montante dans le but de toucher un public le plus large possible. C’est en cela que le soutien des membres sympathisants est très important dans notre association.
L’Association Internationale des Combattants et Sympathisants-Service de renseignements est une force unificatrice. Pour ce faire nous souhaitons développer nos relations avec les principaux organismes de l’état ainsi qu’avec d’autres associations nationales et internationales du monde combattant ce qui célèbre ces héros et préserve leur héritage pour une meilleure compréhension de leur rôle par les générations futures et montre combien leur sacrifice et leur dévouement au service de leur nation, acte de citoyenneté, ont permis à nos générations actuelles de vivre en liberté en préservant la démocratie.
- Aussi, c’est avec plaisir que nous vous proposons de découvrir ce projet et, si vous le souhaitez, d’y adhérer.
- Buts de l’Association :
- Contribuer à panser les blessures physiques et morales des combattants
- Perpétuer le souvenir des combattants disparus
- Respecter leur mémoire
- Exalter leurs vertus
- Témoigner des sacrifices, partie intégrante de l’héritage national et international.
- Entretenir des relations cordiales entre ses membres et défendre leurs droits.
- Manifester, cultiver et transmettre aux générations suivantes des valeurs fondées sur le devoir de mémoire, le patriotisme, la solidarité, le civisme en participant à diverses actions culturelles et pédagogiques
- Participer aux actions d’entraide nationale et internationale que lui paraissent exiger les circonstances.
- Elle observe, dans le cadre de ses activités, une stricte neutralité en matière politique, philosophique et religieuse.
- Elle peut accorder son patronage à d’autres organisations poursuivant les mêmes buts.
- Elle pourra créer en son sein des cercles de réflexion (THINK TANK) et pourra s’adjoindre, pour se faire, des personnalités qualifiées sur décision du Conseil d’Administration.
par | Mar 28, 2025 | Délégation Sud-Est, Uncategorized
COMMEMORATIONDU 26 MARS 1962 à ALGER
Ce jour , vingt six mars ,au panoramique saint Clair à SETE , face à la stèle dédiée aux 76 enseignants tués en Algérie ,s’est pressé un petit nombre de personnes
Ceux ci originaires d’Algérie , appelés « Pieds Noirs» se sont retrouvés en ce lieu, pour commémorer , la tragédie du 26 mars 1962 , à ALGER .
En présence de deux porte drapeaux du Souvenir Français de SETE-FRONTIGNAN , de M.MERZ, accompagné d’adjoints de la Municipalité , représentant M.F.COMMEINHES , Maire empêché, de M.MULLER , Président de la Maison du Pied Noir de SETE, Mme JUAN , ancienne président du Cercle Algérianiste de SETE ( récemment dissous ) a pris la parole pour rappeler le déroulé de cette triste journée .
Ce jour là , répondant aux appels d’une organisation , une foule importante , précédée d’anciens combattants, portant fièrement médailles et drapeaux tricolores, s’est rassemblée , Rue d’Isly , face à la Grande Poste , pour soutenir et porter des vivres aux habitants du quartier de BAB el OUED totalement encerclé par les forces de l’ordre.
Après un premier barrage résistant mollement , les manifestants , pacifiques , se sont heurtés à un second barrage de soldats du 4è RT ( régiment de tirailleurs).
Ceux ci , sans sommations , ont usé de leurs armes automatiques , tirant , semble t il , plus de 1500 cartouches ,tuant , selon les sources , entré 40 et 90 morts et plus de 200 blessés dont plusieurs succomberont ultérieurement .,et ce , sans obéir aux ordres de leur officier de HALTE AU FEU
Une seule fois , le président de la République a cité cette date du « massacre de la Rue d’ISLY» il y a quelques années mais depuis , cette date est soigneusement occultée .
Cette sobre cérémonie a pris fin après la minute de silence, le chant des Africains et l’Hymne National repris à cappella avec ferveur et le remerciement aux porte drapeaux .
Le Président de la Maison du Pied Noir a invité les participants au partage du verre de l’amitié.
Texte et photos: Henri SABATIER

par | Mar 13, 2025 | Délégation Sud-Est, Uncategorized
A MONTPELLIER LE 7 MARS 2025 LES AICS-SR PARTICIPAIENT A LA
RENCONTRE AVEC MADAME PATRICIA MIRALLES

Madame Patricia MIRALLES reçoit les associations d’Anciens combattants à Montpellier
parmi lesquelles AICS-SR. Nous étions représentés lors de cette rencontre par Jean-
Paul BELLOC délégué départemental Hérault AICS-SR et Frédéric MUNOZ.
Madame Patricia MIRALLES, ministre déléguée auprès du ministre des Armées,
chargée de la mémoire et des Anciens combattants, a effectué un déplacement dans le
département de l’Hérault le vendredi 7 mars 2025 avec une réception du monde
combattant dans le grand salon de la préfecture à Montpellier au cours de laquelle elle a
présenté l’action du ministère des Armées au profit du monde combattant et de la
mémoire nationale.
Elle a précisé que notre société avait besoin du monde combattant pour soutenir les
valeurs fondamentales de notre République, ciment et socle de notre de notre vivre
ensemble, et pour approcher la jeunesse du Pays en passage de témoin afin de rappeler
dans un monde en crise le sacrifice de nos grands anciens qui ont forgé notre liberté et
notre grandeur.
Elle citait Simone VEIL ‘’ Je n’aime pas l’expression « devoir de mémoire ». En ce
domaine, la notion d’obligation n’a pas sa place. Chacun réagit selon ses sentiments ou
son émotion. La mémoire est là, elle s’impose d’elle-même ou pas. Il existe si elle n’est
pas occultée, une mémoire spontanée : c’est celle des familles. Autre chose est le devoir
d’enseigner, de transmettre. Là, oui, il y a un devoir’’.
AICS-SR de part sa vocation, ses buts et actions en faveur des générations
montantes, concourent aux objectifs que Madame la Ministre déléguée à évoqué
au cours de cette rencontre.


