L’ AICS-SR présente à la cérémonie du 80eme anniversaire du débarquement de Provence à Cavalaire sur mer
Mr Yves Fournier Président de l’AICS-SR
Mr Alain Guillemin Délégué départemental de l’AICS-SR.
Madame la Sous-préfète, Myriam Garcia représentant Monsieur le Préfet du Var,
Monsieur le Député de la 4ème circonscription du Var, Philippe Lottiaux,
Monsieur le Sénateur du Var, Jean Bacci,
Monsieur le Président du Conseil départemental du Var, Jean-Louis Masson,
Madame Elisabeth Morin Chartier, ancienne députée européenne,
Monsieur Gérard Hébert, Conseiller régional d’Ile de France,
Monsieur Bernard Jobert, Maire de la Croix Valmer,
Monsieur Jean Plénat, Maire du Rayol Canadel,
Monsieur Frédéric BurnierFramboret, Maire d’Albertville, 1er vice-président de l’’agglomération Arlysère
Monsieur le Doare, Maire de Pont Labbé,
Madame Catherine Venturino, Maire de Barjols,
Monsieur Guy Partages, Maire de Varages,
Monsieur Dominique Richard, Maire de Brue Auriac,
Monsieur le Premier Adjoint de la Croix Valmer, René Carandante,
Monsieur le 1er adjoint au maire de Ponteves, Thierry Lebourques,
Monsieur le Premier adjoint de Cavalaire, Olivier Corna,
Monsieur le Maitre de cérémonie Philippe Vandevelde,
Mesdames et Messieurs les élus de Cavalaire,
Mesdames et Messieurs les élus du Golfe de Saint-Tropez,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Colonel Deck Piluek, représentant l’ambassade des Etats-unis d’Amérique,
Major Christophe Cuenin, commandant la brigade territoriale de gendarmerie de la Croix Valmer,
Major Christophe Bertoli, Commandant adjoint de la brigade de gendarmerie de Sainte-Maxime,
Lieutenant Vincent Schwalm, Chef du Centre d’incendie et de secours de Cavalaire,
Monsieur Claude Boymond, Président du Comité du Golfe de Saint-Tropez de la Société des Membres de la Légion d’honneur,
Commandant Denis Benoist, Chef du service de recrutement de la marine pour la région Rhone alpes
Monsieur Yves Chalon, trésorier de la Fondation de Lattre de Tassigny,
Monsieur Raymond Lefebvre, Chef de la Police municipale,
Madame Annie Roussilhon, et les équipages de la station Snsm de Cavalaire,
L’ensemble des CCFF du Golfe de Saint Tropez,
Monsieur Vincent Dujarric, Président du souvenir français de Hyères,
Monsieur Gérard Jacomet, Président du souvenir français de Cavalaire,
Monsieur Yves Fournier, Président de l’association internationale des combattants et sympathisants des services de renseignements,
L’amicale des anciens légionnaires du Var,
L’Union des harkis du Var,
La délégation du XV du Pacifique,
Mesdames et Messieurs les représentants des associations patriotiques et mémorielles,
Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux,
Mesdames et Messieurs membres des familles de combattants débarqués à Cavalaire,
Les enfants du Conseil municipal des Jeuneset les jeunes du Service national universel,
Chères Cavalairoises, Chers Cavalairois,
Chers amis vacanciers, Chers amis,
Nous sommes aujourd’hui le 15 août 2024.
Voici quatre-vingts ans, au prix de sacrifices immenses, les forces de la Liberté poursuivaient leur assaut pour briser la machine de mort et de haine qui, au mépris des valeurs essentielles de l’humanité, avait entrepris d’asservir notre patrie et l’Europe.
Après l’Afrique du Nord, la Sicile, la Corse, la Normandie, ici même, sur nos plages, le 15 août 1944, s’engageait une nouvelle étape de cette lutte sans merci qui devait décider du destin du monde.
Aux ordres des Généraux Patch et de Lattre de Tassigny, galvanisés par des chefs exceptionnels, des milliers et des milliers de combattants prenaient pied sur le sable pour ouvrir un nouveau front majeur dans le dispositif ennemi.
Alors même que le front de l’Ouest exigeait d’eux des efforts prodigieux et que les combats se poursuivaient en Italie, Américains et Britanniques décidaient d’engager des forces supplémentaires sur ce théâtre d’opérations et en acceptaient le prix.
La 7ème armée américaine du général Patch, qui comprend les forces françaises commandées par de Lattre de Tassigny, arrive en vue des côtes dans la nuit du 14 au 15 août.
Ce même soir, les Forces françaises de l’intérieur (FFI) reçoivent de Londres 3 messages, dont le dernier « le chef est affamé » signifie le lancement des opérations.
Le 15 août à 08.00, les 3ème, 36ème et 45ème divisions d’infanterie américaines débarquent sur les plages entre Cavalaire et Saint Raphaël.
La veille, le 14 août, ce sont les commandos d’Afrique qui débarquèrent au Rayol Canadel et au Lavandou afin de neutraliser les batteries ennemies.
Messieurs les représentants des Etats-Unis et du Royaume-Uni, Cavalaire n’oubliera jamais le sang versé par vos enfants pour sa liberté et c’est pour cela que nous commémorons aujourd’hui la mémoire des soldats alliés qui tombèrent sous le feu de l’ennemi.
En cette journée du 15 août 1944, pour toutes les Françaises, pour tous les Français, quelle joie, profonde, intense, inoubliable, quelle fierté que de voir l’armée de la France combattante engagée, aux côtés de ses alliés, pour la libération de notre territoire !
Comme le Général de Gaulle, Chef de la France libre, l’avait voulu, nos soldats furent au rendez-vous de l’Histoire.
Un idéal commun les avait transcendés, des valeurs essentielles les avaient rassemblés : la Liberté, l’Egalité, la Fraternité.
La Liberté !
Elle guidales combattants, comme elle animaceux qui venaient de percer le front en Normandie, mais aussi les Résistants de l’intérieur, qui sortaient enfin au grand jour et apportaient aux forces débarquées un concours déterminant.
L’Egalité !
Elle était, dans l’épreuve du feu, la marque même du destin de ces mêmes combattants.
Égalité face à la peur, aux souffrances, à la mort.
Égalité aussi dans l’honneur et dans la gloire.
Une gloire conquise en Tunisie, dès 1942, puis en Sicile et en Corse, premier département métropolitain libéré.
Une gloire confirmée, et avec quelle abnégation, quelle ténacité, tout au long de la terrible campagne d’Italie.
La Fraternité enfin !
Des pages fraternelles furent écrites lors de ce débarquement de Provence.
A côté de ces troupes venant du Sud, de l’autre côté de la Méditerranée,
celle des armes, qui soudait dans un même élan, sous le même drapeau français, ces combattants de toutes origines.
Ces valeureux soldats venaient de la métropole et de tous les horizons de l’Outre-Mer français.
Jeunes de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie, fils de l’Afrique occidentale ou de l’Afrique équatoriale, de Madagascar ou de l’océan Indien, de l’Asie, de l’Amérique ou des Territoires du Pacifique, tous se sont magnifiquement illustrés dans les combats de notre Libération.
Ils paieront un très lourd tribut à la victoire.
Combattants exemplaires, admirables de courage, d’audace et de loyauté, ils ont été les inlassables artisans de la victoire.
Mesdames et Messieurs,
Nous sommes rassemblés pour rendre hommage à tous les combattants de cette épopée héroïque.
Depuis le 15 août 1944, le vent de l’Histoire a continué de souffler.
Et pourtant, ces heures tragiques et glorieuses partagées dans les épreuves et la douleur restent dans nos mémoires et dans nos cœurs.
Elles ont scellé entre nous un lien indissoluble.
Cette lutte que nous avons menée ensemble pour la liberté exprimait une vision de l’homme et du monde qui nous est commune.
Le Général de Lattre de Tassigny, acteur majeur du 15 août 1944, Commandant en chef des forces terrestres alliées, témoignait en ces termes :
« Le Débarquement de Provence est un moment crucial de notre histoire, où l’audace et la détermination ont triomphé.
Nos soldats ont fait preuve d’un courage inébranlable et d’une résolution sans faille face à l’ennemi.
La coordination des forces alliées, la préparation minutieuse, l’esprit de solidarité et de camaraderie ont été les clés de notre succès.
Ce jour-là, sur les plages de Provence, j’ai vu se déployer le vrai visage de l’héroïsme et de la liberté.
C’était une victoire collective, fruit du sacrifice et de l’engagement de chacun.
Nous nous sommes levés, unis et forts, pour défendre nos valeurs et libérer notre patrie.
Notre débarquement restera à jamais gravé dans nos cœurs en tant que symbole de courage et de résistance face à l’oppression ».
Chers Amis,
N’oublions jamais celles et ceux qui ont combattu pour défendre notre liberté,
Généraux, Officiers, soldats des troupes françaises ou alliées, combattants et résistants,
En ce jour inoubliable du 15 août 1944, sur les côtes varoises, un acte de bravoure et de détermination sans précédent a marqué l’Histoire et scellé à jamais le destin de la Liberté.
Je conclurai donc ce discours par la lecture du témoignage que m’a transmis Jean-Louis Rodier, Cavalairois de 83 ans et que je remercie sincèrement.
Il s’agit du témoignage d’un jeune français, mineur à l’époque, et qui, dans cette nuit du 15 août 1944 a débarqué dans l’enfer des mines sur la plage de Cavalaire.
Écoutons-le :
« Le 14 août 1944, des navires de la marine américaine, nous pouvions voir les côtes françaises.
Les officiers de la 2ème DB connaissaient le scénario. Ils nous ont réuni pour notre dernier briefing.
Nous avions tous reçu un mouchoir sur lequel était imprimé la constellation d’Orion et la silhouette des crêtes des collines de Cavalaire afin que nous puissions nous repérer et nous diriger tuyb la plage du Débarquement.
L’artillerie de marine pilonnait Cavalaire.
Après une nuit blanche, les bateaux de la marine américaine se sont rapprochés de la côte.
Chaque commando était composé d’un chef de bord et de 3 démineurs et comme embarcation un dingui en caoutchouc petit et bas sur l’eau afin de ne pas être repéré par les mitrailleuses et les tireurs d’élite.
Je n’ai pas grand souvenir de cette traversée. Ce dont je me souviens très bien, c’est que la nuit était particulièrement noire, que la crête des collines se découpait parfaitement comme dessiné sur mon mouchoir mais surtout je me souviens que nous étions mouillés, trempés et que j’avais très froid.
Arrivés à 2 ou 3 mètres de la plage, le chef de bord descend dans l’eau et tient l’esquif pour qu’il ne soit pas emporté.
Il ordonne au premier démineur de se mettre à l’eau et de ramper pour atteindre le sable.
Mon copain se met à l’eau, rampe et avec sa baïonnette pique le sable devant lui pour détecter les mines. Il crie, « mine », la dégage du sable, elle n’est pas piégée, il la lève…
Et là, une explosion énorme, mon camarade est pulvérisé !
Le jour se lève et tout le long de la plage dans les cris et les hurlements, des commandos meurent.
Le chef de bord commande à un deuxième démineur de sauter dans l’eau.
Même scénario, mon deuxième camarade est lui aussi pulvérisé.
C’est mon tour de sauter dans l’eau, et là mon chef me dit non Bourachot, c’est à moi d’y aller…
Dans cet enfer, je ne comprends pas et refuse, alors mon chef me dit : « Bourachot, je sais que tu n’es pas majeur, je sais tu n’as pas 21 ans, alors tiens le dingui et je vais chercher cette putain de mine !
Mon Caporal-chef se met à l’eau et comme nos camarades, cherche une mine, la trouve, et décrit tout son travail.
Je l’entends crier « Hélice » et, à son tour, il meurt pulvérisé.
Mon chef vient de me sauver la vie.
Quand le chef a compris comment était morts nos 2 camarades, qu’il a dégagé la mine, il a eu le temps, en la levant à bout de bras de voir la petite hélice et de comprendre le fonctionnement de la mise à feu.
A mon tour, en tirant le dingui, je dégageais une mine sans la lever, avec une petite goupille de ma sacoche, je neutralisais la mine.
Hurlantà mes camarades de commandos, « Hélice ».
Aujourd’hui encore, quand les cauchemars me réveillent la nuit, je sors sur ma terrasse et regarde la plage où sont morts mes camarades de déminage.
Souvent, la nuit, je suis réveillé par mon camarade hurlant le mot « hélice ».
Les enfants qui jouent et rient dans les vagues et le sable de la plage du Débarquement, savent-ils qu’une nuit d’août 1944, d’autres enfants ont crié leurs douleurs de héros ? ».
Mesdames et Messieurs,
Le sacrifice et l’engagement de tous ces hommes ont été le symbole de l’héroïsme et de la solidarité, ouvrant la voie à la victoire, à la paix, au respect.
Continuons donc, plus que jamais, à transmettre leur mémoire.
Je vous remercie.
27 Juillet 2024 : AICS-SR était présente à Saligney pour la commémoration des 80ans du Maquis du Groupe Panthere
Commémoration des 80 ans du maquis du groupe PANTHERE ou 22 jeunes résistants ont été fusillés par les allemands dans les bois à proximité du village.
La cérémonie s’est déroulée sur deux jours: le samedi exposé des faits, des noms, des photos des 22 maquisards en l’Église locale puis sur une place aménagée en camp militaire d’époque un concert exécuté par l’ensemble polyphonique de 39 hommes du » Cœur des Roches « dirigé par Florence qui ont interprète en autres la Marseillaise et le chant des partisans. Le soir, sous l’orage et une pluie battante marche aux flambeaux suivi d’un feu d’artifice.
Le lendemain messe en l’église de Saligney puis manifestation au cimetiere (photo) en présence des Autorités préfectorales, locales, des porte drapeaux ainsi que des représentants du Souvenir francais et des Anciens combattants.
Enfin surprise totale avec le saut de plusieurs parachutistes suivi d’un atterrissage sur le site.
Jean-Pierre Caze
18 Juin 2024 : L’AICS-SR était présente à Sète pour la cérémonie de Commémoration de l’Appel du 18 Juin 1940 fait à Londres par le Général de Gaulle
COMMEMORATION DE L APPEL DU 18 JUIN 1940 A SETE
Ce jour , à 11h00 , au Parc Simone Veil à SETE , a eu lieu la commémoration de, l’Appel du 18
juin 1940..
Après le lever des couleurs par M.ALONSO , fils d’un « Français Libre» , la voix très
caractéristique du Général de Gaulle , s’est élevée dans un grand silence observé par les participants
M.F. COMMEINHES , maire de Sète , a lu le message de Mme P.MIRALLES , Secrétaire d’Etat
auprès du Ministre des Armées, Chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire,
Les gerbes , dont l’une en forme de croix de Lorraine , dont de M.ALONSO a été déposée par ce
dernier avant celles des autorités administratives.
L’hommage aux morts a suivi avant l’Hymne national , repris à cappella , avant le remerciement
aux huit porte drapeaux dont celui des Médaillés Militaires et l’ordre national du Mérite
Texte H. SABATIER
25 MAI 2024 : AICS-SR était présente à Sète pour la Commémoration du Souvenir des victimes et héros de la déportation
COMMEMORATION DU SOUVENIR DES VICTIMES ET HEROS DE LA DEPORTATION
Suite aux dégradations sur et alentours du Monument dédié aux victimes de la Déportation ,la
cérémonie initialement prévue le 27 avril dernier , avait été repoussée
Cela avait provoqué un rassemblement citoyen où plus de 300 personnes étaient venues crier leur
colère .
Aujourd’hui, sur invitation de Mme C.TARBOURIECH , présidente de l’ADIRP Sète , cette
cérémonie a pu , enfin , se dérouler.
De nombreuses personnalités , dont le Député A.LOPEZ-LIGUORI, Le Conseiller Régional
S.DENAJA ,M.F.COMMEINHES , Maire de Sète , entouré de plusieurs adjoints ou conseillers, les
présidents d’Associations Patriotiques ou non se pressaient devant le monument et face aux neuf porte
drapeaux.
Cela débutait par le « Chant des Partisans» avant que la Présidente C.TARBOURIECH , dans son
propos rappelait que plus de 150.000 personnes dont au moins 80.000 politiques ou résistants, t 75.000
juifs et autres tziganes avaient disparu dans ces sinistres camps de concentration , dont l’horreur a été
révélée lors des libérations , par les Allies dès janvier 1945 et surtout au cours du mois d’Avril et encore
Mai
Elle n’a eu de cesse de répéter « N’OUBLIONS PAS» «PLUS JAMAIS CA» reprenant les termes
du serment des Déportés.
Mme NARDONE , fille de déporté a lu un discours dans le droit fil du précédent discours et
M.COMMEINHES a exhorté les participants à ce que cela ne puisse plus se reproduire s’adressant plus
particulièrement à la Jeunesse de la ville.
Le Chant des Matais a retenti , toujours dans le même grand silence et Mme TARBOURIECH
reprenait le martyrologe de SETE tandis que M. R.BALANA répondait «MORT POUR LA FRANCE »
à chaque nom cité .
Plusieurs gerbes ont été déposées par l’ADIRP , la FNDIRP, la municipalité , le Conseil Régional
et le Député avant l’hommage aux morts , l’Hymne National, repris à cappella , et se terminant par le
remerciement aux porte drapeaux .
Texte H. SABATIER
Photos; M.FAURE/G.KEIFFER
8 Mai 2024 : Les AICS-SR étaient représentées par le Porte Drapeau de l’Association Roger Bourgoin aux cérémonies de commémoration du 8 Mai 1945
Notre Porte Drapeau Roger Bourgoin a représenté l’Association dans les communes de Crémieu (38) avec la passation du drapeau de l’ANACR au souvenir français et à d’Annoisin Chatelan (38) où Roger Bourgoin portait le drapeau de l’ ANACR.