16 décembre 2025 à Noisy le Roi : le Délégué Départemental Ile de France de l’AICS-SR Stéphane Jah reçoit le drapeau et la médaille d’or de l’AICS-SR par Yves Fournier Président de l’AICS-SR
Cérémonie de remise du drapeau de l’association AICS-SR et la médaille d’or de l’AICS-SR à Mr Stéphane Jah Délégué IDF de l’AICS-SR en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires dont :
- Mr Yves Fournier Président de l’AICS-SR
- Mme Elisabeth Caubel Vice-Présidente de l’AICS-SR
- Mr le Maire de Noisy le Roi Monsieur Marc Tourelle
- Mr le Maire de Bailly Jacques Alexis
- Le Directeur de l’ONACVG -78 Monsieur Eric Warnant
- Le représentant de la députée Beatrice Piron

DISCOURS DE STEPHANE JAH DELEGUE IDF DE L’AICS-SR
Mesdames et Messieurs les autorités civiles et militaires, Chers camarades, chers amis, chers
proches,
Si je me tiens devant vous aujourd’hui, c’est d’abord avec une profonde émotion. Recevoir cette
décoration, c’est voir reconnaître non seulement un parcours, mais aussi l’engagement de tous ceux
qui, comme moi, ont choisi de servir une cause plus grande qu’eux-mêmes. Servir la France, servir
les autres, servir la paix – ces mots ont guidé chacun de mes pas, depuis les bancs de l’École de
Saint-Maixent jusqu’aux missions humanitaires aux Restos du Cœur, en passant par les théâtres
d’opérations extérieures ou les salles de classe où j’ai accompagné des jeunes en difficulté.
Cette médaille, je la dédie à ceux qui m’ont formé, à ceux qui m’ont fait confiance, et à ceux pour
qui j’ai eu l’honneur d’agir : les soldats avec qui j’ai partagé le poids du sac, les collègues des services
de renseignement avec qui j’ai veillé dans l’ombre, les salariés en insertion que j’ai vus se relever, et
ces visages anonymes – enfants, familles, anciens combattants – pour qui un geste, un mot, ou une
main tendue a parfois fait la différence.
L’engagement : un héritage et un choix
Quand j’avais 18 ans, en signant mon engagement pour l’Armée de Terre, je ne mesurais pas encore
toute la portée de ce serment : « Protéger, défendre, et si nécessaire, sacrifier ». Pourtant, c’est ce
serment qui m’a appris la rigueur, l’abnégation, et cette conviction que la force d’un homme se
mesure à sa capacité à élever les autres. Que ce soit sous l’uniforme, en tant qu’inspecteur du
travail, ou en encadrant des équipes aux Restos du Cœur, j’ai toujours cru en une même devise : «
On ne grandit jamais seul ».
Les décorations que je porte aujourd’hui – comme celle que je reçois avec fierté – ne sont pas des
récompenses individuelles. Elles sont le reflet d’un collectif :
Celui des militaires qui, loin de leur famille, défendent nos valeurs sous d’autres cieux.
Celui des bénévoles qui, chaque hiver, luttent contre l’exclusion avec la même
détermination que des soldats en opération.
Celui des formateurs, des soignants, des éducateurs qui, sans tapage, reconstruisent des
vies brisées.
Je pense aussi à ces invisibles : les agents de sécurité qui veillent sur notre quotidien, les artificiers
qui désamorcent les menaces, les travailleurs sociaux qui redonnent espoir. Vous êtes tous des héros
ordinaires, et c’est à vous que je pense en recevant cet honneur.
La paix : un combat de chaque instant
On me demande parfois : « Après les missions extérieures, la protection rapprochée, ou les conflits
sociaux, qu’est-ce qui vous anime encore ? » Ma réponse est simple : la paix n’est pas un état, c’est
un combat. Un combat qui se mène dans les écoles, où l’on apprend le respect ; dans les entreprises,
où l’on construit l’équité ; dans les associations, où l’on tend la main ; et dans les familles, où l’on
transmet l’humanisme.
En 2002, j’ai eu l’honneur d’escorter un chef d’État africain venu recevoir la Croix de la Paix. Ce jour-
là, il m’a dit : « La paix, c’est comme un jardin : si tu ne le cultives pas chaque jour, les mauvaises
herbes reprennent le dessus. » Ces mots résonnent encore. Que ce soit en formant des jeunes à
l’insertion, en luttant contre l’isolement des personnes âgées avec Lecteurs sans Frontières, ou en
veillant à la sécurité de tous, j’ai tenté, à ma modeste échelle, d’être ce jardinier.
Un message aux jeunes générations
À vous, les jeunes qui nous écoutent aujourd’hui – peut-être futur militaire, pompier, infirmier, ou
simple citoyen engagé –, je veux dire ceci : L’héroïsme, ce n’est pas seulement monter au front.
C’est aussi :
Rester debout quand tout semble s’effondrer.
Tendre la main quand personne ne le fait.
Croire en l’autre quand le monde doute.
Servir sans compter, même quand les projecteurs sont éteints.
La France a besoin de vous. Pas de super-héros, mais d’hommes et de femmes droits, généreux, et
déterminés. Des gens comme Frédéric, que j’ai accompagné vers l’emploi après un licenciement, ou
comme Clara, cette pianiste que j’ai vue transmettre sa passion à des enfants des quartiers**. Leur
succès est ma plus belle médaille.
La fraternité : notre arme absolue
Dans un monde où les divisions s’aiguisent, où les écrans remplacent parfois les poignées de main,
souvenons-nous que la fraternité est notre arme absolue. Elle se vit dans :
Le regard d’un soldat qui couvre son camarade sous le feu.
Le sourire d’un bénévole qui offre un café à un SDF.
La poignée de main d’un patron qui donne une seconde chance.
Le silence respectueux devant un drapeau ou une minute de recueillement.
C’est cette fraternité qui m’a porté quand, après 8 ans sous les drapeaux, j’ai dû me reconstruire
dans le civil. C’est elle qui m’a poussé à créer des associations, à former des équipes, à transformer
les épreuves en opportunités.
Remercier, transmettre, continuer
Alors aujourd’hui :
Je remercie l’institution qui m’honore, mais aussi ma famille – ma mère, qui m’a appris la
dignité du travail, et mes enfants, qui me rappellent chaque jour pourquoi je me bats.
Je transmets ce flambeau aux nouvelles générations : osez-vous engager, osez servir.
Je m’engage à continuer, parce que tant qu’un enfant dormira dans la rue, qu’un vétéran
sera oublié, ou qu’une menace planera sur notre sécurité, le travail ne sera pas fini.
En conclusion, permettez-moi de citer le général de Gaulle : « La France n’est vraiment elle-même
qu’au premier rang. » Qu’on soit soldat, pompier, enseignant, ou simple citoyen, notre premier rang,
c’est celui du devoir.
Vive la République, et vive la France !
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DISCOURS DE MR YVES FOURNIER PRESIDENT DE L’AICS-SR
L’Association Internationale des Combattants et Sympathisants-Services de Renseignement ( AICS-SR) outre le devoir de mémoire qu’elle doit à ces hommes et femmes courageux qui travaillent dans l’ombre pour assurer la sécurité de notre nation, tout en développant leurs connexions internationales et dont les contributions souvent méconnues méritent d’être honorées et reconnues.
Outre disais je ce devoir de mémoire, AICS-SR conduit des actions de sensibilisation, aux moyens de conférences et d’exposition, afin de transmettre au public et surtout aux générations montantes les actes héroïque de ces hommes et femmes, qui par leur sacrifice nous ont montré qu’elle était la voie de la liberté, et qui, par leur engagement et leur résilience ont préservé les principes de notre République.
Pour rappel, le renseignement quel qu’en soit son origine a pour but de préparer la prise de décision de ceux qui ont la responsabilité de notre défense et de notre sécurité. Le renseignement s’exerce donc dans un domaine très large qu’il soit pour les besoins militaires, économiques, anti-terroriste etc…
Et il s’est exercé et s’exerce toujours dans tous les milieux
Ce dévouement au service de leur nation, acte de citoyenneté, a permis à nos générations actuelles de vivre en liberté préservant la démocratie.
L’Association Internationale des Combattants et Sympathisants-Services de Renseignements, AICS-SR, dont le siège est à Tours, dispose de nombreuses délégations en France et à l’International, AICS-SR est Participante à la Fondation de la France Libre et affiliée au Groupement 67 de la Fédération Nationale André Maginot.
AICS-SR a construit des partenariats avec différents organismes.
AICS-SR, partenaire de l’OBSERVATOIRE DU RENSEIGNEMENT, de l’Amicale des Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale (AASSDN), de « Libre Resistance SOE section F, l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale. AICS-SR est également membre fondateur du « Cercle de réflexion CINCINNATUS »
Et nous venons de créer « Le Pôle Genève » qui aura en charge les relations avec les Institutions et Organismes internationaux présents dans cette ville.
Nous avons donc
« UN HERITAGE A PRESERVER ET A TRANSMETTRE »
Aussi, c’est dans ce cadre, avec le concours de la Mairie de Noisy le Grand, et nous remercions Monsieur le Maire et son Conseil municipal de nous le permettre, que nous vous proposons aujourd’hui cette cérémonie de remise du drapeau de la Délégation régionale Ile de France.
Capitaine de corvette (H) Yves Fournier
- Président AICS-SR
- Président Emérite de l’ACOMAR
- Administrateur et délégué37 Fondation de la France Libre
- Président du Comité37 IHEDN
- Vice-président AR7 IHEDN
- Président de la commission de liaison inter associations comparables françaises et étrangères AASSDN Délégué Touraine AASSDN
https://aics-sr.com 16 décembre 2025


Merci à l’École de musique de Bailly – Noisy-le-Roi pour son accompagnement musical empreint d’émotion.


