LE SERVICE NATIONAL UNIVERSEL, UN DISPOSITIF AU SERVICE DE NOTRE JEUNESSE ET DE NOTRE VIVRE ENSEMBLE

Le lundi 17 juillet, quelques heures après avoir rencontré, avec les autorités locales dont le Monsieur le Préfet, Patrice LATRON, les jeunes du Service National Universel et des Quartiers Prioritaires de la Ville pour un moment consacré au Civisme et à l’Engagement, j’ai voulu rencontrer le sous-officier du GGD37 (Groupement de gendarmerie départementale d’Indre-et-Loire) référent pour la MIG (mission d’intérêt général) conduite par l’ACGN37 (association des cadets de la gendarmerie d’Indre-et-Loire).

À cette occasion, nous avons échangé sur les difficultés logistiques rencontrées lors de la mise en place de la phase 2 du SNU, également connue sous le nom de mission d’intérêt général. Le Service National Universel est un programme national français visant à favoriser la cohésion sociale et l’engagement citoyen chez les jeunes âgés de 16 à 18 ans. La phase 2 du SNU, la mission d’intérêt général, constitue une étape importante dans le processus, permettant aux jeunes de réaliser une mission d’intérêt général au service de la collectivité et de peaufiner leurs connaissances civiques.

Ce temps nous a permis aussi d’échanger sur les problèmes logistiques auxquels les organisateurs doivent faire face dans la mise en œuvre de cette phase.Parmi les sujets abordés, on peut citer :

  • L’accès aux missions : La disponibilité de missions d’intérêt général appropriées et accessibles à tous les jeunes constitue un défi majeur. Il est essentiel de trouver des missions variées et pertinentes pour répondre aux besoins des jeunes et de la société.
  • La coordination entre les partenaires : La mise en place des missions d’intérêt général implique souvent une collaboration étroite entre différentes organisations, administrations et associations. Une coordination efficace est nécessaire pour assurer le bon déroulement des missions et éviter les redondances ou les lacunes.
  • Les moyens financiers: la MIG, selon son format et le nombre d’engagés qu’elle implique, peut nécessiter des moyens financiers pour réaliser des séquences intéressantes et des déplacements. En l’occurrence, le format des MIG en gendarmerie est calibré sur un effectif de 30 engagés nécessitant un investissement en encadrement, locaux d’accueil, assurance (importante en raison de la convention de partenariat avec la Gendarmerie nationale) et déplacements qui représente un budget de fonctionnement annuel avoisinant les 15 000 euros. L’association des cadets de la gendarmerie doit donc rechercher des mécénats et des finances publiques pour organiser au mieux cette MIG et compter sur la mise à disposition gracieusement de certaines infrastructures. Cet ensemble représentant une stratégie audacieuse et incertaine.
  • La communication et la sensibilisation: Informer mieux les jeunes et leurs familles sur les opportunités et les avantages du SNU ainsi que de la phase MIG est crucial pour encourager leur participation et garantir le succès du programme, notamment dans les quartiers dits « prioritaires ».

Nous avons aussi convenu que ces points nécessitent et nécessiteront une attention continue et une collaboration constante entre les autorités locales, les organisations partenaires et les acteurs concernés. Importance également, en termes d’évaluation continue, de collecter des retours d’expérience des jeunes engagés et des encadrants afin d’améliorer et d’ajuster le programme au fil du temps.